Le Moulin Ramade - Producteur d'huiles d'olive à Nyons
Une histoire de famille, passionnée par sa région et l'huile d'olive
Les produits de votre artisan moulinier, d’huiles et de compositeurs de goûts
1904, début d'une belle histoire autour de l'olive de Nyons
Depuis toujours Nyons, petite ville pittoresque à cheval entre le Dauphiné et la Drôme, réputée pour son climat méditerranéen et ses oliviers centenaires qui produisent à la fois des olives de bouche d'une qualité gustative exceptionnelle mais aussi de l'huile. En 1904 Jules Ramade, négociant en denrées coloniales sur Carpentras, tombe sous le charme de la ville son architecture médiévale ses ruelles étroites... La vallée de l'Eygues et ses oliveraies le séduisent et il décide de racheter dans ce microclimat favorable à la culture de l'olivier un petit moulin.
Les oliviers souvent séculaires produisent l'olive Tanche spécifique à la région. En parallèle à l'effervescence industrielle de l'époque Jules Ramade modernise son moulin en faisant l'acquisition d'une meule en granit, de presses à scourtins et d'un décanteur en bois qui sépare ingénieusement l'huile de l'eau. Ce magnifique décanteur est d'ailleurs toujours visible sur place. Il en résulte de cette fabrication une huile couleur or aux arômes subtils et à la saveur délicate.
En 1956 les oliveraies Nyonsaises et des Baronnies furent durement touchées par un gel dévastateur, causant d'importants dommages à la production d'huile d'olive et d'olives de la région. Cet événement climatique exceptionnel eut un impact direct sur les oliviers et leurs récoltes. Il fallut du temps et beaucoup d'efforts pour restaurer les plantations.
L'activité du Moulin de Jules Ramade jusque là prospère cesse faute d'olives. Une partie des agriculteurs firent le choix d'arracher les oliviers pour planter notamment de la vigne, d'autres passionnés durent travailler avec acharnement et être patient pour relancer la production. Aujourd'hui ces oliviers témoignent de la volonté et de la persévérance des agriculteurs du Nyonsais dans leur attachement à leur patrimoine oléicole.
1971, nouveau départ pour le moulin : spécialité culinaire délicieuse, la tapenade
Jacques Ramade petit-fils de Jules, quitte son métier de clerc de notaire pour relancer l'affaire familiale en 1971. Rester dans un bureau très peu pour lui ! Ce qu'ils l'ont connu le confirmeraient. C'est un homme avec beaucoup de bagout, le vrai méridional passionné par «son Nyons». À contrario être au contact des agriculteurs, reproduire l'huile tel que le faisait son père et grand-père et écrire ainsi une nouvelle page le motive.
Ainsi le moulin situé entre Grignan et Vaison-la-Romaine rouvre ses portes. On y produit à nouveau de l'huile d'olive et des olives de table dans le respect des méthodes traditionnelles.
Mais Jacques veut aller de l'avant, innover et donner une nouvelle jeunesse au moulin de la famille. Il se lance alors dans la fabrication de tapenades maison qu'il commercialise dans l'ensemble de la France, disponible dans des boutiques spécialisées, les marchés locaux etc... Aujourd'hui cela représente une part importante de l'activité du moulin.
2000, une nouvelle génération : une affaire de femme
Depuis 2000 c'est Nathalie la fille de Jacques Ramade également touchée par le virus de l'olive qui a repris le flambeau. Elle vous parle de son goût unique, sa texture, sa couleur "bure de moine", son côté charnu et sa chair tendre.
Nathalie Ramade est fière de faire perdurer la tradition et de faire partie des 1400 entreprises françaises ayant une affaire familiale depuis plus d'un siècle. Elle est l'une des rares femmes à produire elle-même de l'huile d'olive et s'attache à conjuguer art ancien et technique moderne, de façon à maintenir les normes de qualité élevées associées à l'AOP et aux
produits emblématiques du moulin Ramade.
L’huile, les olives peuvent être dégustées directement au moulin lors de votre passage. La tapenade elle peut-être dégustée sur demande lors de visites organisées.
Vous souhaitez venir visiter le moulin ? Découvrez comment y accéder !
